Une œuvre comme un autoportrait remarquable et sincère. Peu de temps après sa première œuvre, il fait la connaissance de Robert Sainz, directeur de publication chez un grand éditeur parisien et romancier lui-même. Il lui apprend à travailler avec méthode, à mieux écrire, pour finalement quitter le monde de l’amateurisme même si, au bout du compte, il n’acceptera pas les fiches, les plans ou les éternels «chemins de fer». En effet l’auteur travaillera toujours à partir d’une idée à laquelle il laissera toute liberté à son inspiration. Une autre rencontre sera déterminante dans son choix de devenir écrivain, celle avec Bruno Gay-Lussac, avec qui il partagera quelques conversations qui resteront gravées à jamais dans sa mémoire. « En lisant ses œuvres, je me suis toujours dit que j’aurais aimé les écrire ». Habité alors par un besoin vital d’écrire, il sera l’auteur de trois ouvrages, "La fin du parti royaliste 1889-1890" (essai) et "Le messager" (roman historique), où il aura l’occasion d’écrire sur sa passion pour l’histoire ainsi que "Monsieur mon passé", où il s’essaie avec succès au récit. C’est à la fin de l’écriture de sa cinquième œuvre, un roman "Les caves de Saint-Louis, au début ce n'était qu'un jeu" qu’il se décidera enfin à donner un véritable élan à sa carrière.
Biographie
Marc Desaubliaux est né à Paris
le 13 avril 1953. Sa carrière littéraire commence à vingt-six ans,
âge auquel il commence à s’intéresser
à l’écriture et la littérature. C’est en 1979 qu’il écrit "Journal du désespoir", l’histoire de Charles-Henri, seize ans, issu d’une famille de la bourgeoisie parisienne qui, habité par un besoin de dire, de parler, de hurler, ne trouve d’autre moyen que d’écrire sur un cahier d’écolier tout ce qu’il n’ose pas.
«Écrire est pour moi autant un besoin qu'une souffrance»Marc Desaubliaux
L'auteur